WALTER MITTY : téléphone maison ?

Posey !
Posey !

Ben Stiller, de la poésie, des beaux paysages, un feel-good movie, voici la recette d’un de mes coups de cœur d’il y quelques années, un film sorti début 2014 que j’ai eu l’occasion de voir à sa sortie après une année 2013 très compliquée pour moi. Autant vous le dire, ce film a été une vraie bouffée d’ondes positives à une période où je n’étais pas en grande forme.

Ben Stiller je pense que vous le connaissez tous, notamment depuis le cultissime Mary à tout prix avec Cameron Diaz, Stiller a pourtant une assez longue carrière comique avant la révélation internationale qu’a été cette comédie potache des frères Farrelly. Fils de Jerry Stiller connu notamment chez nous pour son rôle du père de Georges dans Seinfeld, il goûte dès l’âge de 10 ans à la comédie grâce à un petit rôle proposé sur une série à laquelle participe sa mère Anne Meara, actrice elle aussi.

Rapidement, Stiller a eu envie de réaliser, il fait des petits courts métrages en super 8, et l’âge avançant, il se lance dans la comédie et se fait repérer par le SNL pour qui il fait des courts métrages durant un court laps de temps avant d’être là encore repéré par MTV qui lui propose une émission, le Ben Stiller Show qu’il fera avec Judd Apatow durant 13 épisodes.

En France, si cet acteur est connu depuis Mary à tout prix, aux USA il est déjà bien connu du grand public, et chose que peu savaient chez nous, il avait réalisé le génial Disjoncté avec Matthew Broderick et Jim Carrey. Un passif de réalisateur qui n’a pas à rougir comparé à d’autres et qui va gagner encore en qualité avec Walter Mitty.

Il est liiiibre Walter
Il est liiiibre Walter

Made In Stiller

La vie rêvée de Walter Mitty est l’adaptation d’une nouvelle de James Thurber appelée La vie secrète de Walter Mitty parue en 1939 et portée à l’écran en 1947.

Le film raconte l’histoire de Walter Mitty, un employé au service de traitement des négatifs du magazine Life. Walter est timide et réservé, mais dans son imagination il accomplit des choses incroyables, et il lui arrive souvent de partir loin dans ses pensées au point d’oublier son environnement, ce qui lui vaut de louper des conversations ou son propre métro par exemple. Celui-ci est amoureux de Cheryl Melhoff, une de ses collègues, mais il est si timide qu’il tente de l’aborder via un site de rencontre. Le jour de son anniversaire Walter reçoit un négatif de Sean O’Connell, un photographe très réputé qui adore Walter, et le négatif arrive avec un cadeau : un portefeuille.

Seul hic, le négatif est manquant, et manque de pot, cette bévue se déroule au moment ou Life décide de quitter l’univers papier pour passer en numérique, occasionnant ainsi bon nombre de licenciements économiques, et Walter décidé soudainement de partir à la recherche de Sean O’Connell pour obtenir ce négatif, dernière photo de couverture du magazine papier de Life, de là va débuter des aventures dignes de son imagination qui vont permettre à Walter de peu à peu révéler vraiment qui il est vraiment derrière sa timidité et sa réserve. 

Walter Mitty amoureux ?
Walter Mitty amoureux ?

Une pépite

Autant ne pas passer par 4 chemins, j’ai adoré ce film. La bande annonce ne trompe pas le spectateur, on est pas sur un délire de comédie à la Zoolander, ou Mary à tout prix, on est ici sur un film à l’humour bien dosé mais jamais dominant, ce qui domine ici c’est cette poésie dans le parcours quasi initiatique de Walter pour se révéler au grand jour. La quête du photographe campé par Sean Penn est rocambolesque, mais toujours motivée par la volonté perfectionniste de Walter et son attirance pour Cheryl (campée par l’excellente Kristen Wiig) qu’il imagine l’encourager au début avant d’entrer enfin en contact avec elle pour l’aider dans ses recherches. 

Du Groenland à l’Islande en passant par l’Afghanistan, Walter va parcourir le monde, lui qui n’a jamais quitté le pays, on voit en Walter un personnage qui à la mort de son père a dû quitter ses rêves pour aider sa famille et qui peu à peu va sortir de son enfermement pour devenir la personne qu’il était dans son imagination. La poésie des images, les dialogues, tout est savamment orchestré et nous fait passer du rire aux larmes en un clin d’œil, avec des personnages secondaires marquants (Adam Scott et Patton Oswalt entre autres), une photographie superbe, une écriture parfaite, bref, ce film est une petite pépite qui vous mettra de bonne humeur à coup sûr.

Walter Mitty rencontre son destin ?
Walter Mitty rencontre son destin ?

Walter Mitty = reality ?

Le film a toujours le ton juste et ne bascule à aucun moment dans le cliché ou la paresse scénaristique. La romance avec Cheryl est secondaire mais ne s’apparente en rien à la soupe qu’on nous sert dans beaucoup de films, de même que la fin qui reste simple et émouvante en même temps. Les scènes où Walter est dans ses pensées sont bien faites et très amusantes, au début on voit combien sa vie imaginaire est prenante et bourrée d’action, et petit à petit c’est sa vie réelle qui va devenir prenante et bourrée d’action, jusqu’au moment où Walter cesse de plonger dans ses pensées et devient celui qu’il a toujours voulu être, il n’est plus cette personne imaginaire, il est lui même! 

Walter Mitty c’est un feel-good movie qui vous fait voyager, rire, pleurer, un panel d’émotions qui s’entremêlent dans une douce poésie visuelle et qui vous donne des envies d’aventures et d’évasion. Inutile de vous dire que voir ce film dans un moment difficile de ma vie m’a aidé à me poser les bonnes questions, et pour ne rien vous cacher, après avoir vu ce film, j’ai voyagé et vu beaucoup de choses différemment, pourquoi ? Parce qu’aussi fantastique que puisse paraître l’aventure de Walter, on parvient toujours à s’identifier d’une manière ou d’une autre à lui.

Si vous cherchez un film qui vous remontera le moral ou qui vous fera sourire et vous sentir bien, alors suivez les aventures de Walter, vous ne serez pas déçus !

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